Lettre d’André Gide à Marc Allégret, du 30 juin 1928, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié sans signature autographe.
Détails
À son « cher Marco », Gide dit avoir, en vain, tenté de l’appeler au téléphone. Il nous apprend que, la veille, il l’avait rencontré, et « si charmante qu’ait été [cette] soirée », il se sent ce matin pris de doute et de regret. Il craint que leur « folâtre conversation » n’était peut-être pas celle qu’Allégret eût souhaitée. Gide se reproche de ne l’avoir aidé un peu « dans [son] tourment ». Car, ajoute-t-il, « on a si vite fait, [à son] âge de compromettre toute sa vie, par une imprudente évaluation des motifs ». Qu’il n’ait pu favoriser l’entretien que le jeune homme cherchait, voilà ce qui tracasse Gide. En tout cas, [sa] « lettre redit ce [que Marc] sait déjà : compter bien affectueusement sur lui, [Gide] ».
Fondation Catherine Gide