Divers, Article, 1969

Les pages sont numérotées XVII et XVIII ; puis XXIII à XXX, 10 feuillets imprimés, 6 colonnes chacun. Page XXIV : « Quand André Gide était "condamné" », avec insertion d’une photographie de Gide en compagnie de Mauriac ; la condamnation émanait du Saint-Office, Suprême S. Congrégation du Saint-Office établie par Marinus Maran, notaire de la Sainte-Congrégation du Saint-Office, établie le 24 mai 1952 à Rome, 2 colonnes et des commentaire détaillés, 3 colonnes ; la page XXV contient deux articles, en forme de « témoignage » ; l’un s’intitule « Témoignage/les 20-30 ans — Ce styliste qui devint "le représentant de la bourgeoisie finissante" », signé Victor-Lévy Beaulieu, 4 colonnes et une photographie de Gide en frac ; le deuxième s’intitule « Témoignage/les 40-50 ans André Gide et le Canada français : une conspiration de préjugés » divisé selon ces sous-titres : 1 à Un maître vivant ; 2 à Thésée ; b Le dernier Renaissant ; c Un mauvais maître ; d Un rite de passage ; 3 à Œdipe et le Sphinx ; article signé Marc Blain, 6 colonnes et photographie-montage ; la page XXVI intitulée « Document » présente « Trois lettres inédites d’André Gide », celles qui ont été adressées à Naïm Kattan [voir ce nom], 4 colonnes avec photographie de Gide devant un interrupteur électrique ; la page XXVII présente un « "Document" signé André Major », « Quand des jeunes fondent, en 1952 une revue littéraire consacrée à perpétuer la mémoire d’André Gide, cela donne deux numéros mais aussi des signatures prestigieuses. Ce document est peu connu, très certainement inaccessible à la plupart. C’est pourquoi nous l’analysons ici, 3 colonnes et photographie de Gide lors de la cérémonie de réception à l’occasion du « Docteur honoris causa » de l’Université d’Oxford et un cliché de la couverture du premier numéro de ladite revue ; cette revue « Prétexte, cahier André Gide, comprenait, dans son comité de rédaction : Louis Martin-Chauffier, Franz Hellens, Maurice Nadeau, Roger Stéphane, Robert Mallet, Jean-Jacques Thierry, Jean-Michel Hennebert, Jean-Louis Ornequint et Claude Evrard » ; la page XXVIII porte ce titre : « André Gide et la presse canado-française » ; ce document est signé Victor-Lévy Beaulieu et est agrémenté de trois portraits de Gide en frac [peut-être lors de la première des Caves du Vatican à la Comédie-Française], 8 colonnes ; deux autres « témoignages » et une situation horoscopique de l’écrivain se partagent la page XXIX : le premier article : « André Gide et les catholiques : quoi qu’on dise, être athée était sa dernière sincérité », signé Robert Vigneault est flanqué à sa droite et à sa gauche de deux portraits de Gide, manteau et chapeau mou coiffant la tête, 5 colonnes ; le second, sous la plume de Georges-Paul Collet, interroge : « Pour Gide "religieux", peut-on croire sans aliéner sa pensée » [?], 5 colonnes ; enfin la page XXX, signée Gaston Criel, rappelle que pour « les "gidiens", le "Vaneau" signifie l’appartement qu’André Gide habitait, rue Vaneau à Paris et où il est mort ». Dans ses souvenirs, Criel, [un des secrétaires de Gide] « évoque le décor et le personnage dans son décor », 6 colonnes. L’ensemble de ces documents témoigne de la pénétration de Gide en terre américaine [voir l’entrée Amérique du Nord [Réception des œuvres de Gide en] et singulièrement dans la province du Québec ; manquent dans cette collection des documents de qualité sur Gide et le Québec français ; il est vrai que Gide avait dit, en 1947, que de tous les pays du monde, le Canada avait été le seul où son œuvre « avait été mal acceptée » ; la contribution du Devoir paraîtra d’autant plus précieuse.