Lettre d’André Gide à Gaston Gallimard, du 16 octobre [19]16 sans mention du lieu d’envoi, [en faite écrite à Cuverville, si l’on en juge d’après la réponse suivante de Gallimard], 1 feuillet ms. R/V
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Malgré les explications commerciales du directeur de la NRF « dont il se laisse bien volontiers persuadé », Gide met en garde l’éditeur, car « l’on tourne facilement à grief les gestes les plus simples de qui l’on n’aime pas ». L’antipathie envers Souday, quoi qu’il soit dit, pose problème fait remarquer l’écrivain. Quels que soient les défauts de l’homme, Gide est reconnaissant envers Souday, « de [l’] avoir souvent consolé, depuis la guerre, du ton ordinaire des journaux [français] ». Que cette reconnaissance paraisse excessive étonnerait Gide à qui « combien rarement ces Messieurs de la presse [lui] ont donné l’occasion de la montrer ! ». En tout cas « c’est une erreur de calcul » que d’estimer « qu’un article de Souday rapporterait moins qu’une annonce de 50 frs ».
Fondation Catherine Gide
