Gide, André, Lettre, 1943

Faisant suite à la lettre ci-dessus résumée, Gide dit, d’entrée de jeu, que « la nuit porte conseil ; et deux nuits ont passé depuis [sa] lettre d’avant-hier ». Pour ce qui est du texte de Baudelaire, il a pensé à « certain article [sur le poète], qui figure dans un des tomes de ses Œuvres complètes ». Il demande donc à l’éditeur de s’en procurer exemplaire, il n’en a pas sous la main et de voir si le texte ne pourrait pas faire pendant à celui de l’édition Helleu-Pelletan. « Amrouche [voir ce nom] pourrait être, à ce sujet, de bon conseil ». En ce qui concerne Attendu que… il considère finalement « qu’il serait sage de n’envisager, pour le moment, que le tirage de 8 000, à l’usage de l’étranger et des colonies ».