Lettre de condoléances à Catherine Gide après le décès d’André Gide, du 21 février 1951, envoyée de Chartres, Eure et Loir, « 7, place des Halles », 2 feuillets ms. R/V avec enveloppe d’envoi affranchie.
Détails
Le Gide qu’Isambert pleure est « l’illustre écrivain [qui] n’appartenait pas seulement à la France mais au monde ». Il ajoute qu’il « garde précieusement dans [ses] autographes, au milieu d’une trentaine d’autres, la lettre si aimable [qu’il] lui avait écrite de Neuchâtel en réponse à [celle] qu’il lui avait adressée en novembre 1947 ». Isambert rappelle qu’il avait connu l’écrivain en 1925, en Oubangui-Chari et, depuis il ne lui avait pas ménagé son affection, à « différentes époques, notamment en 1939, au moment de la mort de [sa] femme ». Il égrène d’autres souvenirs, parmi lesquels le voyage qu’ils firent, sur un bateau, de Douala à Bordeaux. Et, à présent, qu’il a été mis à la retraite, lesdits souvenirs le visitent et il sait « qu’ils ne s’effaceront jamais ».
Fondation Catherine Gide