Lettre à André Gide, du 26 février [19]29, envoyée de Berlin, sur papier à en-tête « Europäische Revue/ Herausgeber Karl Anton Prinz Rohan/ Berlin-Zehlendorf West, Goethestrasse 10 », 1 feuillet dactylographié R/V avec signature autographe du rédacteur en chef, Max Klauss.
Détails
Klauss est très touché par « l’aimable accueil [que Gide] a réservé à sa demande ». Et s’il a tardé pour répondre à ses deux lettres, c’est qu’il a été fort bousculé. Il a pu, grâce « à l’appui amical et précieux de [ses] amis Pierre Viénot et Henri Jourdan », traduire cette « admirable étude ». Il espère ne pas l’avoir trop trahie. Or, explique-t-il, sans le blanc-seing de ses amis français, il n’eût jamais commis l’audace d’envoyer directement à l’imprimerie les épreuves, en allemand, de l’essai, le temps pressant terriblement. Et puisque Gide avait fait preuve d’amabilité quant aux honoraires qui lui seraient dus, Klauss se permet de doubler la somme consentie à l’étude Valéry sur les Lettres persanes, soit 200 Reichsmark.
Fondation Catherine Gide
