Larbaud, Valery, Lettre, 1917

Type de document
Lettre
Cote
G-02-ad
Description

Lettre à André Gide, du 27 octobre 1917, envoyée d’Alicante, Espagne, « 63 Calle Mayor », 2 feuillets ms. R/V.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

La première lettre de Valery Larbaud, sous la cote G-02, est un tableau des lettres espagnoles contemporaines. Larbaud assure Gide, par ailleurs, de l’intérêt extrême qu’il donne au projet de traduction de La Porte étroite en espagnol, chez Calleja, à Madrid. Il espère, surtout, que l’écrivain Gabriel Miró, qu’il estime être le plus grand des prosateurs espagnols vivant à l’époque, pût s’y atteler, lui qui aurait admirablement traduit d’autres écrivains français. Dans sa missive du 22 octobre, il suppose que l’éditeur espagnol ait plutôt vue sur le traducteur Enrique Diez-Canedo, « un des hommes d’Espagne qui connaît le mieux la littérature française, ancienne, moderne et contemporaine. Sa traduction de Jules Renard est très bonne, et pourtant c’est un livre bien plus étranger à sa tournure d’esprit que le ne serait La Porte étroite ». Dans son message du 27 octobre, il confirme que c’est finalement Diez-Canedo à qui il écherra de traduire ledit ouvrage et il assure que Gide « [peut] donc être tranquille et content, car [il] peut être sûr que la traduction, … sera bien faite ». La missive du 28 mai 1918 donne des informations « sur la maison d’éditions Altanaea, qui s’est d’abord appelée Minerva — la revue ne [paraissant] plus depuis plusieurs mois ; [elle] est commanditée par un cousin des éditeurs Calleja et est dirigée par M. Ricardo Baeza, écrivain assez connu en Espagne et grand admirateur des auteurs français contemporains ». Cependant Larbaud met en garde Gide quant à la situation financière fragile d’Atanea et considère Diez-Canedo, qu’il a pu rencontrer à Madrid, comme supérieur à Baeza.

Crédits

Fondation Catherine Gide