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II2-083/R
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Contrat d’édition établi entre Gaston Gallimard et André Gide, du 2 septembre 1911, relativement à Isabelle, sur papier officiel visé par le sceau « enregistrement, timbre et domaine », 1 feuillet dactylographié R/V avec signature autographes du mandant et de l’auteur. Est jointe l’enveloppe, affranchie et adressée par voie recommandée à Cuverville, que Gallimard a écrite lui-même.

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IV4-03-a
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Document de comptabilité concernant « droits d’auteur d’André Gide, depuis 1952 », établi sur papier à en-tête « Librairie Gallimard, 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe », en date du 6 mai 1959 et visé par Nicole Ouali, service « comptabilité auteurs », 1 feuillet dactylographié en triple exemplaires. Ce document n’apprend rien sur le mouvement des fonds affectant chacun des ouvrages d’André Gide, comme on le voit dans les précédentes ouvertures de cette rubrique. Il concerne effectivement les années 1952 à 1958. Il permet néanmoins de tirer quelques éclaircissements sur la situation de Gide non plus parmi ses contemporains, mais comme écrivain qui ne vend plus qu’à titre de gloire et non point par la production de nouveaux ouvrages. On constate un maintien fort honorable en 1953, un fléchissement très net en 1954, une reprise en 1955 et à nouveau un fléchissement à partir de 1956.

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IV4-03-b
Description

Document de comptabilité relatant le nombre d’exemplaires vendus de chacun des titres de Gide, entre 1943 et 1959, établi sur papier libre, 1 feuillet ms. de très grand format. On trouve, joint à ce document, la copie dactylographiée du même, en 2 exemplaires ; cette copie est incomplète, puisqu’elle ne reprend que la deuxième moitié du document manuscrit. Ce document donne un aperçu de la vente des ouvrages de Gide. Nous le communiquons par l’information qu’il apporte par la quantité des exemplaires vendus. Il s’agit moins d’une lecture statistique que nous pouvons opérer que celle du statut de Gide dans la France qui survit à sa mort. De toute façon, ces ventes s’entendent en « édition ordinaire » et ne préjugent pas de celles qui ont été effectuées en ventes de club, en pléiade, ou dans celle du Livre de Poche, récemment fondé. Il est patent que les ventes chutent nettement après 1952. Elles gardent leur étiage et n’ont plus rien de commun avec celles enregistrées du vivant de l’écrivain. Plutôt que de résumer cette évolution, titre par titre, c’est l’ensemble des ventes qu’il conviendrait de rapporter. La période est suffisamment large, 1943-1959, pour tirer, de ce point de vue, un intéressant enseignement. Tous titres confondus, Gide a vendu en 1943 : 20 980 exemplaires ; en 1944 : 26 161 exemplaires ; en 1945 : 25 289 exemplaires ; en 1946 : 21 403 exemplaires ; en 1947 : 118 635 exemplaires ; en 1948 : 211 102 exemplaires ; en 1949 : 104 204 exemplaires ; en 1950 : 85 056 exemplaires ; en 1951 : 99 532 exemplaires ; en 1952 : 87 677 exemplaires ; en 1953 : 32 433 exemplaires ; en 1954 : 42 256 exemplaires ; en 1955 : 27 501 exemplaires ; en 1956 : 23 195 exemplaires ; en 1957 : 25 741 exemplaires ; en 1958 : 19 725 exemplaires ; en 1959 : 20 955 exemplaires. On en déduit que le lectorat de l’écrivain se renouvelle régulièrement et à quantité égale, à l’exception des années-événements, attribution du Prix Nobel de Littérature en 1947 et décès en 1951, la première retentissant quasiment pendant quatre années consécutives, le deuxième ne se répercutant qu’en 1951 même, puisque les années suivantes retrouvent la moyenne des années de guerre et d’après-guerre. Si l’année 1954 est nettement meilleure que 1953 et 1955-59, c’est qu’on a vendu davantage d’exemplaires pour La Séquestrée de Poitiers, influence des médias en raison d’un événement survenu, cette année-là, dans cette affaire et qu’on vient de publier la Correspondance avec Valéry. Par la suite, ce titre ira décroissant, et de La Séquestrée de Poitiers il ne s’en vendra que des broutilles. Enfin, pour conclure, nous signalons que dans le présent document une rubrique est ouverte au titre Les Faux-monnayeurs, alors que les analyses des relevés de compte susmentionnés pointaient leur absence. C’est en 1948 qu’il s’en vendra le plus : 10 898 exemplaires. Et de 1943 à 1959 on en vendra 67 000 exemplaires.

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V5-03-a
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Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1949, 4 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. Le présent relevé couvre intégralement une année de ventes, courant du 30 juin 1948 au 30 juin 1949. Il est divisé en plusieurs rubriques ; elles concernent la collection blanche, les éditions reliées, la Pléiade, les « reproductions », c’est-à-dire le droit de traduire à l’étranger. La dernière d’entre elles s’intitule « versements » et a pour cadre les avances que l’éditeur a consenties à l’écrivain en cours d’année. Il est signalé qu’un solde positif, en faveur de Gide, de 3 397.889 frs de l’époque, reliquat de 1948 est crédité à la rubrique « restant dus ». À la fin de 1949, la balance créditrice est de 5 469.804 frs, sur un total de droits de 10 146.867 frs. Une première colonne indique le chiffre global des tirages de chacun des titres mentionnés, une deuxième signalant le nombre des exemplaires ayant déjà donné lieu à un droit d’auteur, la troisième portant à imputation le solde en cours d’année, c’est à dire le chiffre exact d’exemplaires vendus. On constate que la plus forte vente concerne La Symphonie pastorale qui totalise 22 500 exemplaires vendus, peut-être à cause de la sortie du film inspiré de cette œuvre, suivie des Nourritures et Nouvelles Nourritures terrestres, 19 100 exemplaires et du Journal des Faux-monnayeurs, 9 200 exemplaires. Les plus petites ventes concernent le Journal 1939-1942, 200 exemplaires et Découvrons Henri Michaux, 100 exemplaires. En Pléiade, il s’est vendu du Journal 4 839 exemplaires, le total atteignant 25 656 exemplaires et on a écoulé 10 300 exemplaires de L'Anthologie de la poésie française. À signaler qu’un texte comme Les Faux-monnayeurs manque à l’appel... Parmi les droits de Gide à l’étranger qui totalisent la somme de 791 217 frs, soit environ 7,9 % des droits généraux, on remarque les demandes de traduction de La Symphonie pastorale viennent en tête. La Suède et les États-Unis sont les pays qui se font le plus remarquer par le nombre des traductions des œuvres de Gide.

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V5-03-b
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Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1950, 5 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. L’ensemble des droits d’auteur de Gide a cru, puisqu’il passe à 12 167.011 frs de l’époque. Parmi les nouveaux titres, on remarque la Correspondance avec Claudel, tirée, tous papiers confondus à 12 390 exemplaires, le Journal 1942-1949, tous papiers confondus à 15 630 exemplaires, Littérature engagée, tous papiers confondus, à 5 220 exemplaires. Les Faux-monnayeurs ne figurent toujours pas dans la présente liste. Les meilleures ventes concernent, encore une fois, La Symphonie pastorale dont il a été vendu 11 500 exemplaires en édition blanche et 30 000 exemplaires en « édition pourpre », l’édition blanche rapportant davantage, malgré un moindre tirage. Les Nourritures et Les Nouvelles Nourritures continuent à se vendre très honorablement, 10 000 exemplaires. Parmi les ancien titres, on notera, en ordre décroissant, la traduction de Tagore, L'Offrande lyrique, 6 200 ex. ; Si le grain ne meurt, 5 300 ex. ; Les Caves du Vatican, 4 700 ; Retour de l’URSS, nouvelle édition, 3000 ex.. Les ventes les plus faibles concernent L'École des femmes, 200 ex., Antoine et Cléopâtre, 50 ex., Découvrons Michaux, 50 ex.. Parmi les traductions, on retiendra que les droits ont sensiblement cru, puisqu’ils passent à 1 371.344 frs, soit un peu plus de 11 % de l’ensemble — contre 7,9 % l’année précédente. Les pays scandinaves et les Pays-Bas viennent en tête de la demande. On notera que des « droits lettons » sont inscrits pour La Symphonie pastorale, alors que nous savons la Lettonie sous emprise soviétique depuis 1945. Concernant Retour de l’URSS, nous apprenons que l’ouvrage a fait l’objet d’une saisie, il n’est pas précisé si elle a été opérée par Vichy ou à la demande des forces allemandes d’occupation. Est-ce la référence à l’URSS qui a suscité cet acte de censure ? On apprend également que deux ouvrages, L’Affaire Redureau et La Séquestrée de Poitiers ont été inondés « en juin 1936, lors de la crue de la Bièvre qui passe sous [l’entrepôt de la NRF], rue des Cordeliers à Paris ».

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V5-03-c
Description

Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1951, 6 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. Lorsque le présent relevé sort des services de comptabilité de la maison Gallimard, Gide est mort depuis quatre mois. On pourra voir, dans cet ouvrage, aux rubriques qui en traitent, le retentissement universel de cette disparition. A-t-elle eu un effet dynamique sur les ventes, on ne saurait l’affirmer avec certitude puisque les données sont annuelles. En tout cas, les droits d’auteur de l’écrivain sont légèrement supérieurs à ceux qui lui furent reconnus pour l’année 1949-1950. Ils sont, en effet, de l’ordre de 12 348.728 frs de l’époque, soit un peu moins de 200 000 frs. Les droits venus de l’étranger ont, par contre, cru : ils passent à 1 724.162 frs, soit environ 15 % du total. On remarque que la correspondance avec Francis Jammes a suscité l’intérêt d’un éditeur allemand. Cependant le panel des traductions s’est élargi : des éditeurs anglo-saxons, néerlandais, scandinaves, latino-américains et italiens ont versé des droits pour reproduire, dans leur langue respective, l’un ou l’autre titre gidien. Les Nourritures terrestres font l’objet d’une attention spéciale, puisque plusieurs éditions de luxe sont en cours. Quant à l’édition française, et, ici, celle de la NRF, elle renouvelle les scores honorables réalisés lors de la vente de certains ouvrages. On notera pour rappel, La Symphonie pastorale, 7 200 en édition blanche et près de 4 500 en édition pourpre ; les plus fortes ventes sont, par ordre décroissant : Les Caves du Vatican, 10 000 en collection blanche, 30 000 en collection pourpre, 6 365 pour la pièce qui en a été tirée, 1 400 ex. en édition reliée ; L'École des femmes, 3 000 en collection blanche et 30 000 en collection pourpre ; 5 000 ex. pour le Journal en collection blanche, 10 000 ex. en Pléiade, 410 en édition reliée ; et 13 800 ex. pour Les Nouvelles Nourritures terrestres ; 3 500 ex. pour Corydon ; 3 000 ex. pour Si le grain ne meurt ; 2 300 ex. pour Le Voyage d’Urien ; 2 250 ex. pour Le Retour de l’enfant prodigue ; 1 800 ex. pour Thésée ; 1 600 ex. pour Paludes ; 1 500 ex. pour Retour du Tchad. Les plus faibles ventes concernent les Interviews imaginaires, 250 ex. ; le Théâtre, 100 ex. ; L'Anthologie, 103 ex.. Il n’est toujours pas fait mention des Faux-monnayeurs.

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V5-03-d
Description

Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1952, 8 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. Sur le plan des ventes, cette année est la meilleure parmi celles qu’encadrent les relevés depuis 1948-1949. Il est possible que les effets de la disparition de Gide se fassent ressentir, qui ont excité l’intérêt d’un public plus large. L’ensemble des droits rapporte 14 386. 214 frs, et cette ligne exponentielle se manifeste également à l’étranger, les droits internationaux permettant de réunir 3 033.418 frs, soit plus de 20 % du total, les États-Unis venant en tête des achats, suivis des éditeurs suédois, allemands et japonais. Ainsi soit-il étant paru cette année, il en a été tiré 21 350 exemplaires tous papiers confondus. Les meilleurs chiffres concernent, une fois de plus La Symphonie pastorale, 7 300 ex. en édition blanche, près de 20 550 ex. en édition pourpre. Viennent, ensuite, Isabelle, 1 500 ex. en édition blanche, 30 000 en édition pourpre ; L'École des femmes, 2 000 ex. en édition blanche et 30 000 en édition pourpre ; Les Caves du Vatican, 5 300 ex. en édition blanche, plus de 8 000 ex. en édition pourpre et 500 ex. pour le texte dramatique tiré de l’ouvrage ; Les Nouvelles Nourritures, 10 900 ex. ; Si le grain ne meurt, 7 400 ex. ; Journal, 4 000 ex. pour l’édition blanche, années 1942-1949, 4 100 ex. en Pléiade ; Les Cahiers d’André Walter, 5 150 ex.. Les ventes de moindre performance concernent Incidences, 600 ex. ; Interviews imaginaires, 450 ex. ; Le Procès d’après Kafka, 400 ex. ; Souvenirs de la Cour d’assises, 300 ex.. Même remarque pour Les Faux-monnayeurs

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VII7-01-a
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Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour L’Affaire Redureau, et La Séquestrée de Poitiers, du 20 avril 1931, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec entête de la « NRF », 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 3 feuillets dactylographiés

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VII7-01-b
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Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Amyntas, du 1er janvier 1924, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec entête de la « NRF », rue de Grenelle, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 1 feuillet dactylographié R/V.

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VII7-01-c
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Antoine et Cléopâtre, du 1er juillet 1929, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, rue de Grenelle, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 1 feuillet dactylographié R/V.

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VII7-01-d
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Les Caves du Vatican, du 1er janvier 1924, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, rue de Grenelle n° 3, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 1 feuillet dactylographié R/V.

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VII7-01-e-2
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Les Caves du Vatican [Farce en 3 actes], du 8 novembre 1950, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec cachet fiscal aux armes de la République française, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 2 feuillets dactylographiés R/V.

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VII7-01-f
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Divers, du 20 avril 1931, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal oblitéré, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, adresse précédente, rue de Grenelle barrée, mais non corrigée en marge et détails techniques dactylographiés, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R/V.

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VII7-01-h
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour L'École des femmes, du 3 octobre 1929, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal oblitéré, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, adresse précédente, rue de Grenelle barrée, mais non corrigée en marge et détails techniques dactylographiés, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R/V.

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VII7-01-j
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Divers, du 1er juillet 1925, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal oblitéré, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, 3, rue de Grenelle, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 1 feuillet dactylographié R/V.

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VII7-01-k
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Journal des Faux-monnayeurs, du 1er juillet 1927, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal oblitéré, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, 3, rue de Grenelle, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 1 feuillet dactylographié R/V.

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VII7-01-m
Description

Contrat littéraire liant Gide et la NRF/Librairie Gallimard, pour Geneviève, du 5 août 1936, comportant les signatures autographes de Gaston Gallimard et d’André Gide, sur papier imprimé avec timbre fiscal oblitéré, émanant de la Société Anonyme Librairie Gallimard, 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe et détails techniques dactylographiés, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R/V.