Dana, Emile, Lettre, 1931

Type de document
Lettre
Cote
I-05-a-14
Description

Lettre à André Gide, du 7 juillet 1931, envoyée de Beyrouth, Liban, « 1, avenue Perthuis », 4 feuillets ms.

Télécharger l’archive (haute définition)

Archive disponible sous licence Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0) dans le cas où la Fondation Catherine Gide est l'ayant droit. Dans tout autre cas, contacter l'ayant droit de l'auteur du document.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Dans cette très longue lettre, Émile Dana dit à l’envi l’amour qu’il éprouve envers Gide. Et si lui, Gide, écrivait au « lointain petit garçon » qui « pleure parfois la nuit à cause de [lui] », et si « la mère du petit garçon, mélodramatiquement, [lui] écrivait, que d’encres ! », que se passerait-il [?] Lui, il confesse, au « cher », au « grand ami », [qu’il] l’aime. Il ressasse longuement les raisons pour lesquelles il croit son amour toujours intense : parce que Gide est « grand » et « tellement humain », parce qu’il a « écrit Paludes », « à cause de [son] regard froid, de [ses] petits yeux, de [sa] bleue cravate, de [sa] grande taille », parce que c’est Gide, parce qu’enfin. « [ils ont] souffert l’un par l’autre ». Ah combien il aimerait que l’écriture « lui fasse sauter le cœur dans [sa] poitrine ». Récemment, feuilletant une anthologie des poètes contemporains, il est tombé sur cette phrase de Gide qui l’a laissé songeur : « Assumer le plus possible d’humanité, voilà la bonne formule ». Qu’entend l’écrivain [?] Lui, par contre, sait cette chose : lorsqu’on parle de Gide, qu’on prétend l’avoir lu, il éprouve quelque chose « de sanguinaire ». Et lorsqu’il prête un de ses livres, choisi à l’avance, il aimerait « qu’on le [lui] rendît les larmes aux yeux ». Et si Gide se persuadait enfin « qu’il l’aime » ?

Crédits

Fondation Catherine Gide

Archive