Lettre d’André Gide à « Cher vieux », sans date, ni lieu d’envoi, mais probablement écrite à Paris, durant les années du Foyer franco-belge, 3 feuillets ms. R/V.
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Détails
Dans cette lettre, Gide évoque un différend avec une personne nommée « Luce ». Il rappelle que « des mois » auparavant, il avait fait comprendre à cette dernière que « sa présence au Foyer semblait inopportune ». Tant pis si celle-ci se « méprend », en le faisant, lui Gide, « seul responsable de cette décision ». Il détaille ensuite les raisons qui l’ont motivée et c’est moins un acte de « rigueur » que « l’application [d’une] décision [prise] rue Royale ». C’est grâce à la « détente » du dimanche qu’il se permet de composer cette lettre, sinon les autres jours, il n’a « guère le temps de lever le nez et le travail [au Foyer franco-belge] est très astreignant ». Lorsqu’il rentre chez lui, par le métro, il lit « le dernier Conrad,... avec un intérêt des plus vifs et souvent de l’admiration ». Il donne des nouvelles de Marcel [Drouin] « qui est à Paris pour quatre jours » et d’Alibert [qui se trouve] « en Serbie ».
Fondation Catherine Gide
