Lettre d’André Gide à Alfred Knopf, du 25 octobre 1929, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié R/V sans signature autographe.
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Détails
Dans sa lettre du 17 octobre, Mrs Knopf disait ne pas comprendre le rôle exact joué par Chambrun de Tabibe [voir ce nom] dans ses tentatives de placer les textes de Gide, notamment dans Vanity Fair. Pour elle, seul M. Bradley représentait les intérêts de Gide en Amérique. Elle déplorait les interventions de Chambrun de Tabibe et souhaitait en parler avec Gide, lors de son prochain séjour à Paris. Dans sa réponse, Gide reconnaît être « en situation délicate ». Il pensait que « les pouvoirs et attributions de chacun seraient très nettement établis ». Malgré nombre de sollicitations, Gide n’entend pas tout « céder » à Chambrun, « beau-frère de Pierre Mille [qu’il] connaît personnellement ». D’ailleurs, « Chambrun ne se donne que pour un businessman ». Or, Paul Valéry l’a conforté en lui disant la veille « combien il se félicitait plus de l’initiative de Chambrun que de celle de M. Bradley », et, de plus, « Chambrun a soin, une fois par semaine, de [le] tenir au courant du retentissement de [ses] livres, ce dont [il lui sait] gré ».
Fondation Catherine Gide