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Article du 7 février 1954, signé Gallo, intitulé « Le fisc et la gloire littéraire », 1 coupure de presse, 2 colonnes.
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« Vingt millions, même en francs français, c’est beaucoup de millions ». Tel est l’incipit de cet article à tonalité ironique. Le journal se demande : « André Gide était-il donc si riche ? ». Mais, de toute façon, « quel [serait] le père, à l’instar du père d’Ovide, [qui] oserait encore détourner son fils d’une carrière réputée impuissante à nourrir son homme ? ». La Nation belge incite son lecteur à une minute de réflexion. Pour elle, les prétentions du fisc sont peut-être cousues d’un fil subtil, « trouvaille magnifique » en vérité — il n’en reste pas moins que « le père Ubu lui-même, avec sa charrette et son croc à "phynances" n’aurait pas trouvé mieux ». S’il ne faut pas préjuger de la décision des magistrats français, conseille le quotidien belge, il demande qu’on « [admire] la foi du fonctionnaire du fisc dans l’œuvre d’André Gide, qui, pour justifier sa prétention, ne pourrait fléchir dans la faveur du public à aucun moment des cinquante années où elle restera la propriété des héritiers ».
Crédits
Fondation Catherine Gide