Article du 16 juillet 1955, signé Gallo, intitulé « La cotation du droit d’auteur », 1 coupure de presse, 2 colonnes.
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Faisant en somme suite à son papier de l’année précédente, le chroniqueur de La Nation belge constate que la décision des magistrats du Tribunal civil de la Seine crée une jurisprudence « [qui] ne manquera pas d’émouvoir les gens de Lettres qui trouvent la prétention du fisc exorbitante ». Il se demande si cinquante ans plus tard, Gide disposerait encore de l’affection du public ? S’il tranche par un « sans doute », il lui vient à l’idée que « la taxation du fisc est au moins flatteuse pour la mémoire de l’écrivain ». Quitte à ce que les héritiers « s’accommodent volontiers d’un peu plus de modestie. C’est eux qui paient le risque de l’opération ». Il conclut de ce trait : «... Nous serions bien curieux de savoir comment on pourrait coter, en bourse, un succession du droit d’auteur ».
Fondation Catherine Gide