Lettre à André Gide, sur carte de visite, non datée, [probablement de juin 1895], envoyée de Paris, « 5, Quai d’Anjou », 1 feuillet ms. R/V.
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Détails
De retour de Tunisie et d’Algérie, Beaubourg, trouve, sur sa table, un livre de Gide, qu’il n’a pas encore lu « et une affreuse lettre de mort ». Qu’ils se voient peu n’empêche pas M. Beaubourg, « de ressentir vivement [la] peine » de son ami. « C’est toujours une douleur abominable pour un fils de perdre sa mère » note-t-il. Et si ce malheur ne lui est pas arrivé personnellement — « heureusement » écrit-il —, la perspective ne « l’[en] épouvante » pas moins. Enfin, il espère que le temps sera bon souverain pour l’atténuation du chagrin.
Fondation Catherine Gide