Bendz, Ernst, Lettre, 1947

Type de document
Lettre
Cote
VI(6)-01-a-4
Description

Lettre à André Gide, du 14 novembre [19]47, envoyée de Göteborg, Suède, « 18, Kastellgatan », 1 feuillet dactylographié avec signature autographe.

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Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Le signataire écrit qu’il lui est « doux, en [sa] qualité de Suédois, que cette fois du moins l’Académie [suédoise] ne s’est point trompée de nom — mieux : qu’elle s’est même surpassée, désireuse peut-être d’atténuer — trop tard, hélas ! — ou de faire oublier son injustice à l’égard de Valéry ». Il désire « vivement de revoir [Gide], une fois encore après tant d’années et pouvoir causer,... un peu sérieusement ». Mais sa santé « n’est plus très sûre » et il doute donc d’aller à Stockholm, pour la cérémonie des prix, en janvier 1948. Néanmoins, il espère que Lucien Maury [voir ce nom], l’« encouragera à faire le détour,... de Göteborg », à moins que Gide n’ait le « désir d’effleurer cette partie de la Suède [?]. En conclusion Bentz renouvelle ses hommages et assure être « très heureux » que ce soit Gide et « pas un autre » qui ait été désigné par les juges du Nobel : « Il n’y aura, du moins, pas de risque que la tête d’un Gide disparaisse sous ces lauriers académiques et dorés ! ».

Crédits

Fondation Catherine Gide