Description
Lettre à André Gide, du 28 décembre 1922, envoyée de Boulogne sur Seine, 170, boulevard de Strasbourg, 1 feuillet ms. R/V.
Détails
Auteur(s)
Expéditeur
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Date
Type de texte
Manuscrit
Notes
Le signataire raconte une promenade au parc de Saint-Cloud, « où [il] a humé dans le vent d’ouest un souffle qui [lui] a fait revivre [son] retour en voiture de Cuverville ». Rentré chez lui, il trouve une lettre de Gide et en est très heureux. Heureux il l’est d’autant plus que Gide voudrait lui offrir, en lecture, quelques passages des Faux-monnayeurs. La veille il a longuement parlé de lui avec René Lalou qui achève un article sur « sa modernité ». Analyse d’un article de Robert Curtius, « pénible à tous les sens du mot ». Ce qu’il faudrait avec l’Allemagne, écrit-il, c’est voir « en intellectuel », « plus haut », « plus loin » et non point « en journaliste », épithète par laquelle il condamne l’attitude de Curtius qui s’offusque de « l’examen de conscience » de certains Allemands au point de les renier... À ce titre, autant rejeter et Nietzsche et Gœthe... Bertaux dit travailler beaucoup « à la confection d’un manuel d’enseignement de l’allemand et de l’Allemagne ».
Crédits
Fondation Catherine Gide