Lettre à André Gide, du 11 mars 1948, envoyée de Pointe-Noire, Afrique-Équatoriale Française, « Directeur de la S.C.I.C.A., boite postale 27 », 1 feuillet ms. R/V.
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Roger Blondet, dans cette lettre, dit « avoir remonté la pente ». Il a « payé à la société […] de n’être pas comme les autres », après avoir rempli sa peine de plusieurs années d’emprisonnement. Mais, depuis deux ans il a quitté la France « pour s’installer ici dans l’hémisphère sud, sous l’Équateur ». Il tente d’y retrouver la sérénité ; il aime la société des Noirs dont « la mentalité est tellement près [sic] de la nature ». Il s’est fait commerçant, en étant le seul libraire français de Pointe-Noire, voire le journaliste du pays. Il vient d’envoyer à Gide, dont il n’oublie pas l’aide, un colis « de café du pays » que de dernier devrait recevoir sous deux mois. Il aimerait bien recevoir une grande affiche représentant l’écrivain, dont les œuvres sont en bonne place, d’autant plus, ajoute-t-il, qu’on est assez « gidien" dans [ces] milieux coloniaux ».
Fondation Catherine Gide