Lettre à André Gide, du 27 mars 1938, envoyée de Riva-Bella, Calvados « Villa-Loin-du-Bruit, avenue de la Hève », 1 feuillet dactylographié R/V avec signature autographe.
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Détails
Chéradame accuse réception d’une lettre de Gide, en date du 22 mars, absente du dossier. Il s’y révèle plus pugnace à l’endroit de Michel Clémenceau et déplore le manque d’habileté, en affaires, de Maurice Magre et de Mario Meunier [voir ces noms]. Il est d’avis, encore une fois, que Clémenceau cause à l’ensemble des légataires « un très grand préjudice ». Il joint à sa missive, pour une meilleure compréhension de ses arguments, deux documents, un extrait des phrases tirées des diverses missives adressées au légataire universel et un tableau qui a pour objectif de démontrer l’incompétence, ou à tout le moins la légèreté de ce dernier. [Ces deux documents sont présentés, en chapitre IV, Divers, même cote]. Chéradame insiste sur la nécessité de placer Clémenceau devant ses responsabilités et l’assigner, au besoin, en « délivrance de legs », procédure pourvue d’inconvénient, car elle serait onéreuse, les légataires devant acquitter au moins un forfait de 1 500 frs, sans que la liquidation de la succession soit forcément opérable. Le plus simple encore, ajoute-t-il, serait de sommer ledit Clémenceau, par lettre recommandée, et de l’obliger ainsi à reconsidérer la philosophie qu’il attache au règlement du dossier.
Fondation Catherine Gide