Clémenceau, Michel, Lettre, 1937

Dans cette lettre, Clémenceau, qui fait partie — avec Gide — du contingent des légataires désignés par Mlle Rumeau, décédée en 1932, encore qu’il ait qualité de légataire universel, écrit qu’il a eu un entretien à Ouistreham, avec André Chéradame [voir ce nom] et Me Le Corsu, son notaire. Il informe donc son correspondant qu’il dispose de « l’accord des héritiers naturels qui ont signé un papier ». Restent néanmoins quelques questions pendantes et, parmi elles, « l’état de l’actif et du passif de la succession ». Muni de tous les éléments, il se fait fort « d’infor[mer] le Tribunal » de l’acceptation du legs, « sous bénéfice d’inventaire ». En tout cas, il estime que, « sauf complication inattendue », l’affaire pourrait être réglée dans un délai de deux mois. Il espère que Gide lui fera « connaître [son] accord » à propos de ces dispositions.