Lettre à André Gide, du 8 juin 1930, envoyée de Beyrouth, Liban, 1 feuillet ms. R/V.
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« Juste deux mots » dit le jeune homme qui apprête son lévrier pour une promenade. Le soir tombe ; on joue une petite sonate qui lui rappelle celle que, naguère, il « tapotait », lorsqu’il lui écrivait à Constantinople. Ce jour, il a passé tant d’heures dans le grenier. Il y a trouvé une étude d’André Lang consacrée à Gide, parue dans les Annales. « André Lang n’est pas bien ingénieux » ironise le lycéen, mais il a « reconnu l’appartement [de Gide] dans sa description ». Il a beaucoup voyagé ces derniers temps, « Naples, Rome, Milan, Gênes, Catane, Alexandrie et la campagne égyptienne, la Palestine ». Près du Mont Carmel, il a pu voir « une grande étoile rose et basse,... Mars ». Il cherche. Il cherche Gide, écrit-il en conclusion et il l’aime.
Fondation Catherine Gide