Lettre à André Gide, du « mardi matin » [juin 1895], sans lieu d’envoi, 1 feuillet ms.
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Maurice Denis est « tout empêché » d’aller « à l’heure du service [funéraire] d’aujourd’hui » de la disparue. Mais que Gide veuille bien daigner croire à son amitié en « ces douloureux instants ». Le « spectacle de la mort » lui a été donné il y a peu. Il a, lui aussi, « connu la vanité des consolations ». Comment conjurer « les paroles superflues » [?] Quand la tristesse viendra, il faudra lutter. Si l’ennui malsain est trop fort ne voudrait-il pousser jusqu’à Saint-Germain, pour rencontrer « des amis qui [l’] aiment toujours plus » ?
Fondation Catherine Gide