Lettre à André Gide, du 4 juin 1895, sans lieu d’envoi, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.
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Détails
Le faire-part de la mort de Mme Gide a pris de « saisissement » Marguerite Dentz, qui, elle-même frappée de deuil, s’est un peu retirée, de sorte que la disparue et elle s’étaient perdues de vue ces dernières années. Mais, autrefois, elle n’avait manqué d’apprécier « son cœur et sa haute intelligence ». Elle meurt quand « les succès littéraires » de Gide et le rétablissement de sa santé lui auraient permis un « avenir de joie ». Elle devine Gide accablé, car n’a t-elle pas senti, dans ses œuvres, « une âme sensible et vibrante » [?] Elle ne l’assure pas moins de sa « sympathie toute maternelle ».
Fondation Catherine Gide