Divers, Revue, 1969

Le cahier comporte 64 pages imprimées ; la première de ses couvertures est illustrée par une photographie de Gide, bonnet sur la tête, fumant, assis sur l’escalier menant à sa bibliothèque de la rue Vaneau. À l’occasion du centenaire de la naissance de Gide, Les Annales dirigées, alors, par Francis Ambrière, ont demandé à Henri Queffélec de leur donner un article. En chapeau, il est indiqué : « André Gide qui a tant écrit sur lui-même, demeure cependant difficile à saisir car il a eu au suprême degré l’art de brouiller les pistes, d’où l’effet déroutant de ce que M. Henri Queffélec appelle "l’ambiguïté gidienne" ». L’étude de Queffélec part de la page 3 du mensuel et s’achève en page 23, 2 colonnes ; elle est divisée en plusieurs parties titrées « L’ambiguïté gidienne » ; « Le purgatoire de l’écrivain » ; « Le semeur de trouble » ; « Un précurseur de la "contestation" » ; « La famille et la société » ; « La quête d’une vérité » ; « La tendresse d’une femme » ; « Gide et le "nouveau roman" ». Plusieurs photographies illustrent cette étude, ainsi légendées : 1 André Gide et sa mère ; 2 André Gide en 1897 ; 3 André Gide en 1924 par Albert Laurens ; 5 Une page du manuscrit des Nourritures terrestres ; 6 André Gide au Congo ; Paul Claudel ; Jean Cocteau ; André Gide [Gide assis, regardant son photographe, une main posée sur un livre ouvert].