Lettre à André Gide, du 4 janvier 1927, sur papier à en-tête « r.-l. doy / on se lasse / de tout / excepté / de con / naître », 2 feuillets ms. R/V.
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Détails
René-Louis Doyon est éditeur, on l’apprend à la fin de sa lettre. L’essentiel de celle-ci est consacré à sa lecture de Si le grain ne meurt, qu’il appelle « Mémoires », même si, au fond, sans pourtant servir de prétexte, elle aboutit à une demande, à peine évoquée dans les premières lignes. Parler de l’ouvrage est pour lui plus un « devoir » qu’un « plaisir à faire [à Gide] ». Mais ces « "Mémoires" donnent le regret de l’incomplet ». Rien n’est « poussé très loin, dans [ces] souvenirs, ni dans [ces] pensées ». Et, « quand on a lu le dernier trait, on a l’idée d’un commencement, d’un prologue ». Doyon aimerait publier Amyntas dans « une forme somptuaire [sic] », à l’image de « [ses] Psaumes ou de ses Chansons » — conférer à ce texte « une forme telle que [la] prose harmonique [de Gide] avec sa souplesse savante,... » ne puisse convenir qu’aux « seuls pèlerins de [la] Corinthe [de l’écrivain] »...
Fondation Catherine Gide