Lettre à André Gide, datée du 31 mai 1895, envoyée de Paris à Gide qui réside à « La Roque, par Cambremer, Calvados », 2 feuillets ms. R/V.
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Détails
La lettre de Gide était « impatiemment attendue ». Il espérait que la maladie de sa mère n’était due qu’à quelque migraine. Mais voilà, il ressent douloureusement la solitude de son ami, « soignant [Mme Gide] là même où, naguère, elle aurait tant voulu [lui] préparer une grande joie ». À présent, il tremble et espère que les craintes de l’ami sont « vaines ». Il compte se déplacer quelques jours en province et serait de retour à Paris le mercredi suivant. Il donne, ensuite, des nouvelles de Paul [?]. Il l’a « laissé déprimé et par le discours de Hérédia et par les commentaires de Valéry ». Paul est peintre, apprend-on. Son labeur, « acharné et fiévreux » se renouvelle à « chaque séance ». Il en sort vidé. Il s’excuse de devoir interrompre son message, car on l’appelle « en conférence ». Il a hâte de revoir et Gide et sa mère, pour qui il prie. Il souffre « infiniment de ne pouvoir [l’aider] qu’en [lui] marquant [son] amitié ».
Fondation Catherine Gide
