Lettre à André Gide, du 17 juin 1895, envoyée de Nancy, « Garenne, 2 », sur papier cartonné, format carte de visite, 2 feuillets ms. dont 1 R/V avec enveloppe affranchie et cachetée.
Détails
Gallé allait « féliciter [Gide] de tenir si vite, avec un si joli lustre, tout ce que [ses] premières fleurs promettaient,..., [lui] dire [son] amusement très excité à lire son œuvre,... et [lui] parler de cette lame souple et fine » quand le faire-part de la mort de Mme Gide l’a atterré. « La perte d’une mère ! s’écrie-t-il. C’est une affliction », « qu’après des années, l’homme ne peut parler de cette amertume, sans altération ni larmes ». Il dit tout l’honneur que Mme Gallé et lui eurent en recevant la défunte et « deviner la profondeur de l’union » qui la liait à son fils. Ce sont des « liens presque effrayants lorsqu’on songe à notre fragilité, à l’intensité du don de sentir chez des natures comme [celle de Gide] ». En tout cas, que Gide soit assuré d’avoir semé [en Lorraine] des admirations pour [ses] « dons intellectuels », [sa] « sensibilité exquise ».
Fondation Catherine Gide
