Lettre d’André Gide à Desaunez, sans lieu ni date d’envoi [probablement en début du XXe siècle], 2 feuillets ms. dont 1 R/V, le deuxième étant au verso de la précédente missive.
Détails
Dans cette lettre qui suit très certainement, celle du 5 octobre, Gide informe son régisseur qu’il vient de sortir de l’étude de « Me Kostler » [son notaire ?]. Il lui demande se tenir prêt à venir à Paris, muni des déclarations aux contributions concernant la propriété de La Roque. Il indique qu’il ne compte pas donner un délai de réflexion supplémentaire à l’acquéreur éventuel, M. Hély d’Oissel, qui avait après tout « plus de trois ans » pour se faire une idée de la valeur de la propriété. Il craint, au fond, les arrière-pensées dudit Hély visant, par quelque manœuvre, à faire abaisser artificiellement le prix sur lequel il ne compte pas transiger. C’est donc une fin de non recevoir qu’il demande à Desaunez de transmettre. Et en N. B., on apprend que Desaunez a flairé l’entourloupe, ainsi qu’il le dit dans une lettre adressée à Gide que celui-ci lit au moment même où il achève la missive ici résumée. Gide se félicite d’être en plein accord avec son régisseur.
Fondation Catherine Gide
