Lettre d’André Gide à Gaston Gallimard [date non précisée, mais très proche de celle que le destinataire lui a adressée], 2 feuillets ms.
Détails
Naturellement, on n’est pas encore au « Cher ami » et, dans sa réponse, Gide s’adressant par un « Monsieur » de circonstance, dit à son correspondant qu’il regrette vivement de ne pouvoir le satisfaire, lesdits Cahiers étant réellement épuisés, encore lui suggère-t-il de tenter sa chance auprès de « l’ancienne Librairie de l’Art indépendant » ou auprès de « Bailly ». Il dispose, quant à lui, d’une petite édition de Saül ; il doute que Gallimard en ait, car il ne l’a pas mise en commerce. Il lui plairait d’en offrir un exemplaire à quelqu’un qui lui « manifeste si gracieusement sa sympathie » — sympathie qu’il « brûle de mériter » ; sur simple mot, il enverrait ledit ouvrage.
Fondation Catherine Gide
