Gide, André, Lettre, 1908

Type de document
Lettre
Cote
I(1)-01-q
Description

Lettre d’André Gide à Félix-P. Grève du 16 décembre [19]08, 3 feuillets dactylographiés, lieu d’envoi non précisé, sans signature autographe alors que la date l’est.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Les lettres de Grève portent sur les efforts qu’il déploie pour que des éditeurs allemands, ou de langue allemande, éditent les ouvrages de Gide dont Grève se fait fort de donner une traduction fidèle. Il regrette de ne pouvoir s’exprimer parfaitement en français, mais, ajoute-t-il, on s’accorde à reconnaître sa traduction du Don Quichotte comme un chef d’œuvre. La lettre du 11 s’articule autour de L’Immoraliste ; il en souligne la « joyeuse clarté », le « triomphe », un « triomphe qui n’est pas sans nuances artificielles », plein d’une « exquise tristesse ». Dans sa lettre du lendemain, il annonce qu’il a pu traiter avec un éditeur, Reiss, la possibilité de traduire et de publier La Porte étroite. Cet éditeur compte lancer cette publication avec des moyens publicitaires comme il ne s’en était jamais vu dans l’Empire allemand. Dans sa réponse, Gide apporte globalement son soutien aux propositions de Grève en précisant qu'il souhaite recevoir 300 frs pour le premier mille, 300 pour le second, etc. Il espère 500 frs pour le cinquième mille, et après, ajoute-t-il, « nous aviserons ». La lettre de Gide offre un intéressant point de vue sur les conditions de publication et de traduction d’auteurs dont les tirages sont jugés confidentiels, notamment dans le sillage du Mercure de France dont il est naturellement question dans ce courrier.

Crédits

Fondation Catherine Gide