Gide, André, Lettre, 1910

Type de document
Lettre
Cote
Y-04-e-2
Description

Lettres d’André Gide à Jean Royère, les deux premières, sans date ni lieu d’envoi, la troisième du 18 mars [19]10, ; retranscrites sous forme dactylographiée, 1 feuillet R/V, le 22 mai 1934

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Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Lieu
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

1) Gide demande à Royère de ne pas réimprimer un article. Il a de l’affection pour Souza, mais il ne saurait avoir de la considération pour Georges Tournoël. Évitant de blesser Souza, il s’abstient de donner un tour public à son indignation ; 2) Gide prie instamment de tout arrêter, « s’il est encore temps » et notamment la lettre destinée à Tournoël. « Ah ! que tout cela est absurde et pourquoi derrière ce masque risquer de me faire blesser un ami » ; III « Traversant Paris, entre la Normandie et l’Espagne », Gide lit, dans Paris-Journal, un article de Royère « qui ne va pas sans [le] surprendre un peu ». Gide reconnaît aux amis le droit de le critiquer, mais point aux prix d’aliéner quelques vérités. Il s’étonne d’avoir été mal jugé sur sa générosité, et, surtout peut-être, qu’elle ait été comprise, comme un « recul », lorsqu’il avait instamment demandé, « par pitié pour Souza » et eu égard à la Phalange, que ne soit pas envoyée la lettre ci-dessus indiquée. Il constate avec regret la « trop grande différence de température entre la petite phrase de [l’] article » et le « souffle généreux » des lettres auxquel Royère l’avait accoutumé. N. B. Les trois lettres ci-dessus décrites font partie d’une vente publique initiée par un expert, « Librairie Incidences/24, rue Lafitte, Paris X »

Crédits

Fondation Catherine Gide