Gide, André, Lettre, 1910

Type de document
Lettre
Cote
Y-04-e-3
Description

Lettre d’André Gide à Georges Tournoël, du 6 janvier [19]10.

Archive non numérisée – en savoir plus

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Gide explique, en exergue, qu’il ne connaît son correspondant que « par le grand éloge fait de vous par [son] ami Monsieur de Souza, dans sa conférence au Salon d’Automne ». Or l’article qu’il vient de faire paraître dans La Phalange « est une vilenie ». Gide donne trois raisons à l’indignation qu’il ressent, la dernière n’étant pas la moins importante, puisqu’il affirme : « J’ai toujours eu pour Stéphane Mallarmé une vénération et une tendresse filiale », ledit article insinuant que Gide aurait desservi Mallarmé et, à travers « une note dans La NRF », aurait été désobligeant envers Viélé-Griffin. Gide achève sa missive en assurant Tournoël « de [son] mépris profond et très distingué ». La lettre ci-dessus décrite fait partie d’une vente publique initiée par un expert, « Librairie Incidences/24, rue Lafitte, Paris Xe » ; elle est donc retranscrite, sous forme dactylographiée, 1 feuillet R/V, le 22 mai 1934

Crédits

Fondation Catherine Gide