Gide, André, Lettre, 1916

Gide déplore vivement le procédé dont il est fait état dans la lettre précédente. Il dit avoir « bien entendu Gallimard manifester, ce printemps, son intention de limiter, de supprimer même les "services", mais [qu’il] ne pouvait supposer qu’il pousserait sa résolution à l’extrême ». Il en sait gré à Souday de l’en avoir averti et regrette que des décisions, autrefois prises à la majorité des voix, soient entérinées par le fait d’un seul homme. Il impute ce déséquilibre à la désorganisation due à la guerre. Il entend protester auprès de Gallimard et affirme en « souffrir ».