Lettre d’André Gide à Gaston Gallimard, du 9 octobre [19]16 sans mention du lieu d’envoi, [en faite écrite à Cuverville, si l’on en juge d’après la réponse suivante de Gallimard], 1 feuillet ms. R/V
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« Je crains », écrit Gide, « que la NRF ne commette une maladresse en ne faisant aucun service pour les œuvres de Péguy ». Il évoque la lettre que Paul Souday lui a écrite, voir lettre II-67/V à ce nom et dit combien ce dernier a fait montre, jusque là, de « bienveillance » et de « constante attention ». Ce serait manquer un article dans Le Temps que de rester sur sa position, dont le « public important » pourrait être « chauffé ». Gide s’inquiète de savoir si les prochaines publications de Conrad et de Meredith devaient, elles aussi, souffrir d’une absence de service [?] Il conclut en disant qu’il a « beaucoup avancé » dans sa traduction de Typhon et il « espère en faire quelque chose d’assez remarquable ».
Fondation Catherine Gide
