Gide, André, Lettre, 1918

Type de document
Lettre
Cote
II(2)-040/R
Description

Lettre d’André Gide à Gaston Gallimard, du 6 mars 1918, 1 feuillet ms. R/V avec enveloppe jointe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Gide s’exprime d’abondance sur les réserves qu’il oppose finalement à la publication de la Correspondance de Dupouey. Était-il bon, en effet, s’interroge-t-il devant l’éditeur qui se trouvait, à l’époque, en voyage à New York, était-il bon, « pour le pavillon de la N. R. F. de convier une marchandise aussi spéciale » [?]. Cette missive, de 1918, laisse passer, en filigrane, l’agacement de Gide et témoigne, à sa façon, du conflit larvé avec l’éditeur qu’évoquait certaine lettre de Schlumberger à Gide [voir ce nom] et de Gide à Copeau [voir ce nom]. « Une seule chose ici me chiffonne », écrit Gide, « c’est que vous n’ayez en connaissance, par ma faute, hélas ! de cette correspondance que par raccroc, et ne l’ayez lue que par hasard. De là, à supposer que j’ai voulu la soustraire à vos regards, il n’y a qu’un pas — et je voudrais être plus assuré que je ne le suis que votre imagination ne l’a pas franchi. J’en serais désolé ». Il semblerait aussi, à lire un autre paragraphe de cette missive, que la traduction de Whitman, par Louis Fabulet, laissât Gallimard sur sa faim, au moins en ce qui concerne les délais et les frais occasionnés par des [re]mises au net. Gide plaide en faveur de Fabulet. De toute façon, précise-t-il, « pour la bonne tenue [de ce] livre », il importait d’y apporter des « remaniements ». Il exprime ses regrets pour le contretemps et les dépenses supplémentaires.

Crédits

Fondation Catherine Gide