Lettre d’André Gide à François Legrix, du 14 mars [19]19, sans lieu d’envoi, mais probablement de Cuverville à la lecture de la missive, 1 feuillet ms.
Détails
Gide a fait de « vains efforts pour atteindre [Legrix ] ». Il s’est même risqué à affronter « l’asphyxie d’une réunion mondaine dans l’espoir de [l’y] retrouver ». Il avait Mauriac comme voisin dans cet aréopage. Il y « suffocait », précise Gide. Lui-même a joué de déveine, en s’obligeant à une « partie de cache-cache » due au « papier à lettre » de l’éditeur. Bref, il est d’accord pour qu’Isabelle soit publié et, en sus, deux autres titres parmi ceux qui ont été cités dans la lettre précédente. Quant aux conditions, il évoque une lettre d’Émile-Paul frères, [s’y référer au besoin]. Ceux-ci, à propos d’une réédition d’Urien, s’excusent de « ne pouvoir offrir en ce moment de conditions meilleures ». Il en déduit qu’il est payé « en dessous de ce qu’[il] pourrait espérer en temps plus favorables ». Mais c’est sur cette base « raisonnable » qu’il entend traiter avec Legrix.
Fondation Catherine Gide