Gide, André, Lettre, 1926

Type de document
Lettre
Cote
III(3)-232/V
Description

Lettre d’André Gide à J. Aelberts, du 9 octobre [19]26, envoyée de Cuverville, 2 feuillets dactylographiés sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Gide rentre de Tunisie. La lettre de Aelberts l’a suivi, dans ses pérégrinations estivales ; il s’excuse du retard mis pour y répondre. S’il se dit ravi par la sollicitude de l’éditeur, c’est pour ajouter immédiatement qu’il en est « épouvanté ». Il établit alors une liste des ouvrages qui sont en cours de publication pour la période en référence, 10 au total — et « certainement [il] en oublie ». Il ne voudrait pas, quant à lui, encourir le blâme fait à Valéry de « trop publier, et des choses parfois indignes de lui ». C’est pourquoi il prie Aelberts de renoncer à Glanures. Suffiraient, pour son bonheur, que fussent repris seulement son « Dindiki, [sa] conférence sur Philippe, et peut-être une réimpression du Journal des Faux-monnayeurs ». Il craint que le roman éponyme ne puisse lui être remis, car on rencontrerait « une vive et irréductible opposition de la part de Gallimard ». La publication, en luxe, de Si le grain ne meurt le flatterait ; cependant, il suggère [la] patience ; de toute façon, il conviendrait d’organiser un rendez-vous, à Liège, quelque jour du prochain hiver. Et « n’est-ce pas, pour ces misérables Glanures, renonçons-y ».

Crédits

Fondation Catherine Gide