Lettre d’André Gide à J. Aelberts, du 27 juillet [19]26, envoyée de Cuverville, 1 feuillet dactylographié sans signature autographe
Détails
Gide est « extrêmement sensible » à l’amabilité d'Aelberts. Il « tâchera de le prouver en grossissant, s’[il] le peut, le petit volume » qu’il désire lui donner et qu’il craint « un peu maigre ». Il s’agit de trois articles, dans la lettre précédente, on y lit les noms de Verhaeren, Conrad, Lautréamont — Gide avait écrit de sa main, « Valéry, Orient-Occident », une préface des Nourritures terrestres et une autre de Numquid et tu.... Il suggère qu’on appelle ce recueil « Glanures ». Quant aux récits de voyage, il pense qu’il ne serait pas décent de les faire publier en Belgique. C’est qu’il s’y « montre assez dur, à plus d’un endroit pour l’administration française ». On pourrait le soupçonner, alors, de « faire le jeu du Congo Belge infiniment plus prospère que le Congo Français ». Toute décision est suspendue, car il est au stade de la mise « au net de [ses] notes et de [ses] carnets ».
Fondation Catherine Gide