Gide, André, Lettre, 1928

Type de document
Lettre
Cote
III(3)-319/V
Description

Lettre d’André Gide à Marguerite de Bassiano, du 24 décembre 1928, envoyée de Paris, 2 feuillets dactylographiés sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Est joint à la missive un récépissé de l’envoi recommandé. Gide envoie son texte avec « certaine crainte ». C’est qu’il a tant remanié la copie dactylographiée de son texte qu’il en est « devenu méconnaissable ». Il répète qu’il comprendrait fort bien que la destinataire préférât ne pas le donner à Commerce. Quoi qu’il eût composé un « portrait véritable », il redoute néanmoins de « heurter nombre de personnes dont certaines [lui] sont très chères... à commencer [par Mme de Bassiano] ». Gide espère que l’imprimeur ne le fera pas « trop longtemps attendre ». Car il prévoit de très minutieuses épreuves « à cause de l’orthographe du vieux français [qu’il aimerait] voir respecter ». En N. B. il donne, du reste, des indications précises. Ah ! il eût bien aimé revoir la princesse dans le Midi, mais s’il se « laisse emporter southward, ce sera pour [s’]embarquer aussitôt à Marseille ». Il vient de louer un appartement à Alger afin d’y séjourner jusqu’à la mi-janvier. Il donne des nouvelles de Paulhan qui a été « assez malade ». Un furoncle à l’œil. « Il est resté nombre de jours sans pouvoir écrire ni lire. [Il croit] heureusement qu’il commence à aller beaucoup mieux ».

Crédits

Fondation Catherine Gide