Gide, André, Lettre, 1929

Type de document
Lettre
Cote
H-05-m
Description

Lettre d’André Gide, du 8 février 1929, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié sans signature.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Kochnitzky adresse une lettre très longue et des plus érudites sur Dante en général, et sur la position du poète italien envers les invertis, qui fourmille de détails et de références d’un grand intérêt. Gide qui en accuse réception, au retour d’un bref séjour en Algérie, rend hommage à « tant d’intelligence et d’érudition ». D’emblée, il songe à publier ce texte, dans les annexes d’une prochaine édition de Corydon [« à la suite de la lettre que Porché [lui] écrivit, en réponse [à une lettre sienne] »]. Il espère « vivement » que son correspondant réponde favorablement ; que, de plus, il ait songé à lui écrire, alors qu’il est malade, avive sa « reconnaissance ». Il lui souhaite « prompt rétablissement ». Dans sa réponse du 14 février, Kochnitzky se dit « confondu » par la « gentillesse » de l’écrivain. Il ne craint pas de signer les lignes qu’il a écrites dans sa longue missive. Il nous apprend qu’il a trente-quatre ans ; il ne « dépend que de [son] état de santé et [n’a] point de susceptibilité familiale à ménager ». N’ayant plus d’activité littéraire, « on ne saurait donc l’excuser de rechercher la notoriété dans le sillage de la gloire [gidienne] ». Il est donc ravi d’offrir son consentement, car, citant Dante, Purg. xxvi-140 « tant m’abellis vostre cortès deman ». La première lettre de Kochnitzky a paru en effet, dans les annexes de Corydon.

Crédits

Fondation Catherine Gide