Lettre d’André Gide à Jean Amrouche, du 8 février 1929, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié sans signature autographe.
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Gide écrit avoir pris le « plus grand intérêt » à la Lettre qu’Amrouche lui a envoyée, on suppose qu’il s’agit de la précédente et même, ajoute-t-il, « avec émotion ». Il espère que la vie ne rabattra pas tant d’ambition. Gide aimerait pouvoir l’aider, mais il se « sent peu qualifié pour le faire, n’ayant guère vécu que dans le monde des idées et restant extrêmement maladroit dès qu’il s’agit de mettre en œuvre et en pratique ». Il l’informe qu’il vient de passer huit jours à Alger qui l’ont « passablement attristé ». Il soupçonne qu’une grande fatigue a « attristé ses regards ». Il espère que la tâche à laquelle Amrouche aimerait s’atteler ne puisse être « au-dessus des forces humaines ». Il lui écrirait plus longuement s’il n’était « harcelé de toutes parts ».
Fondation Catherine Gide