Gide, André, Lettre, 1929

Type de document
Lettre
Cote
H-05-r
Description

Lettre d’André Gide à François Porché, du 4 janvier 1929, envoyée de Paris, 2 feuillets dactylographiés sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Dans sa très longue lettre du 2 janvier 1929, François Porché revient sur la discussion ouverte par son livre à propos de L’Amour qui ne dit pas son nom. Il y attaquait, semble-t-il, Corydon et Gide avait ouvert le débat dans les colonnes de La Nouvelle Revue française. La lettre de François Porché figure, au demeurant, dans les addendum de Corydon. Il y est question longuement de L’Immoraliste, de Saül, de Dante, de Wilde, de Balzac, de Vautrin de Proust. Corydon, quelles qu’aient été les justifications de son auteur, restent, à ses yeux, « un tract ». En conclusion, Porché souhaite que lui soit accordée la possibilité de répliquer dans les mêmes colonnes et il laisse Gide juge d’en décider à sa guise. Dans sa réponse, Gide signale d’abord que la missive de Porché lui a été retournée après un détour par la Villa Montmorency dont il n’est plus le résident. Il prie son correspondant de noter sa nouvelle adresse et signale, au passage, qu’ils sont devenus, ainsi, « presque voisins ». L’essentiel de la première partie de sa lettre est consacré à René Schwob qui lui a écrit, à propos de Corydon ; c’est « une lettre à la fois très affectueuse, mais quelque peu ergoteuse et de nature à "raser" les lecteurs ». Il craint qu’à vouloir proposer une double réponse, celle de Schwob et celle de Porché, Paulhan soit amené à reculer. Il préfèrerait de loin « donner en appendice à une nouvelle édition de "Corydon" [sa] lettre ouverte » adressée à lui, par le biais de La Nouvelle Revue française, et celle contenue dans le courrier qui nous intéresse. « Il [lui] semble que c’est là le meilleur moyen d’y apporter quelque modification — encore [qu’il] ne voit pas [que Porché] puisse désirer y rien changer ».

Crédits

Fondation Catherine Gide