Gide, André, Lettre, 1929

Type de document
Lettre
Cote
H-05-u
Description

Lettre d’André Gide à François Porché, du 13 février 1929, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié R/V sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

François Porché, dans sa réponse du 6 janvier 1929, s’étend longuement sur les pièges de « la lettre ouverte », procédé auquel Gide s’était rallié dans les colonnes de La Nouvelle Revue française. Nous n’avons pas la réponse que Gide a pu apporter à ces considérations si toutefois il les a apportées. Celle du 13 février nous apprend que les nouvelles épreuves de Corydon sont prêtes et il adresse à Porché les pages reproduisant sa missive, ci-dessus détaillée. Il en profite pour commenter « certaines phrases […] le long espace de temps écoulé entre la première édition de "Corydon" et la véritable divulgation de ce "tract", car en effet c’en est un ». Les informations suivantes concernant Corydon sont donc de première main et intéresseront ceux qui s’intéressent à la genèse de la publication. Les raisons pour lesquelles il avait « tardé » à publier le volume n’étaient pas dues, contrairement aux allégations de Porché qui avait parlé d’« enhardissement progressif », mais parce qu’il avait, à l’époque, préparé puis réalisé son voyage en Afrique équatoriale. Il lui avait paru, en effet, « gravement désobligeant pour ceux, et particulièrement pour celle qu’[il] laissait en France, de [s’en] aller au loin sitôt après le lancement de ces deux bombes [Corydon et Si le grain ne meurt] dont les éclats risquaient de blesser cruellement ».

Crédits

Fondation Catherine Gide