Gide, André, Lettre, 1929

Type de document
Lettre
Cote
III(3)-309/R
Description

Lettre d’André Gide à A. A. M. Stols, du 8 juin 1929, envoyée de Paris, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R/V, sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Gide a dû se dessaisir des lettres « pour satisfaire l’appétit d’un éditeur qui [lui] ressort aujourd’hui un ancien engagement dont [il] avait perdu souvenir » [voir à ce sujet Aelberts, J.]. Et puis, au fond, l’écrivain estime que l’éditeur vaut mieux que ces textes qui ne se prêtent pas à la typographie raffinée qu’il a su mettre en valeur dans Le Voyage d’Urien. S’il est fort satisfait que la NRF lui ait confié, pour une « nouvelle édition de grand luxe », Paludes, il n’en reste pas moins inquiet par l’idée que La Symphonie pastorale et L’Immoraliste paraissent en même temps. Car il a cœur, tout étant sensible à la gentillesse de son correspondant, de ne pas mécontenter ses éditeurs français. De toute façon, il conviendrait que ces derniers ne s’opposent en rien à ces publications et les prix des ouvrages, établis par Stols, devraient être sensiblement plus élevés à ceux fixés par le Mercure de France et la Librairie Gallimard. C’est à cette condition sine qua non qu’il pourrait, à l’occasion, appuyer Stols auprès de Gaston Gallimard et d’Alfred Vallette, s’il devait « aplanir » quelques difficultés de procédure... Il attend donc une réponse claire et détaillée. Il rappelle à Stols que son édition du Voyage d’Urien lui a valu de « chaudes félicitations ». S’il avait émis des réserves sur la présence des vignettes qui lui « laissai[ent] un peu regretter la typographie pure » de l’ouvrage, il ne peut méconnaître les chaudes approbations émises par d’aucuns, encore que l’opinion générale rallie son point de vue négatif sur la couverture. « Il y aurait donc lieu d’y veiller tout particulièrement pour les livres suivants ».

Crédits

Fondation Catherine Gide