Gide, André, Lettre, 1929

Gide accepte volontiers que traduction, en allemand, soit faite de son essai sur Montaigne. À la condition que « les citations en vieux français [soient traduites] par un traducteur assez lettré pour bien les comprendre et préserver autant qu’il se pourra leur saveur ». Quant aux droits, ils lui appartiennent intégralement. « Pour plus de simplicité », écrit-il, « ils seront les mêmes que pour la traduction de l’étude sur les Lettres persanes », bien que, précise-t-il, « [son] texte soit sensiblement plus long ».