Lettre d’André Gide à J. Aelberts, du 28 janvier 1930, envoyée de Paris, 3 feuillets dactylographiés R/V sans signature autographe, est annexé à la lettre le papillon de l’envoi recommandé.
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Détails
Gide explique son retard par une grippe « assez forte,... dont [il] commence à peine à se remettre ». Enfin « voici les épreuves ». Cette longue lettre fait valoir la médiocrité typographique de l’ensemble et rejette ce qui semble, aux yeux de l’écrivain, comme des gratuités ou des extravagances, peut-être satisfaisantes pour d’autres auteurs, mais point pour lui, ajoute-t-il comme agacé qu’on lui impose de réagir avec hauteur. S’il garde un bon souvenir de l’affaire précédente, Dindiki, il aimerait être autant satisfait pour ces lettres. Pour renforcer sa réprobation, Il indique que Léautaud « vient de faire paraître un petit volume de lettres, précisément, qui sont une merveille de présentation, Éditions Mornay, 8, rue de l’Arrivée à Paris ». Il entend que l’éditeur prenne ses remarques en considération et il en requiert toute l’attention. Il dégage d’avance sa responsabilité en cas d’inapplication. Gide demande de réviser les termes du « traité bilatéral du 3 septembre 1926 », en vertu d’une lettre précédente du 25 juillet 1926.
Fondation Catherine Gide
