Lettre d’André Gide à L.otte Schreiber, du 27 septembre 1932, sans lieu d’envoi, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R./V et sans signature autographe.
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Détails
Gide, dans cette lettre, accuse réception de la thèse qui lui est consacrée et dont Lotte Schreiber est l’auteure. Si son intérêt, pourrait être « suspect de complaisance », il ne « contemple » pas moins, dans « ce miroir » tendu vers lui, une image « point trop déformée » et donc faite « d’encouragement ». Il félicite l’auteure de ses « citations très bien choisies », la pénétration de sa pensée, « beaucoup plus profondément qu’on ne le fait d’ordinaire ». Et c’est donc « pour le lecteur inaverti, un fil d’Ariane », d’autant que ledit texte sait « marquer la constance et l’unité de [sa] pensée ». Ceci étant, Gide avoue mal connaître le marché et les institutions de l’édition allemande pour être de quelque secours. Il répugne, par ailleurs à toute préface car [sa] « louange paraîtrait complaisance et resterait sans aucune valeur ». Il exhorte enfin sa correspondante à ne pas tirer profit de sa lettre, qui est un « encouragement » et en aucun cas objet d’une quelconque reproduction. Il insiste sur son caractère très personnel.
Fondation Catherine Gide