Lettre d’André Gide à J.-E. Pouterman, du 18 novembre [19]33, envoyée de Lausanne, Suisse, 1 feuillet ms. R/V.
Détails
Dans sa lettre du 15 novembre, Pouterman expliquait les raisons du retard apporté à la mise en épreuves imprimées du texte de la traduction, en anglais, de Si le grain ne meurt. Il expliquait que la maison Random House le menaçait de poursuites judiciaires pour dédit, procédure qui, selon le signataire ne résoudrait rien, « puisque [sa] situation financière exclut toute possibilité de paiement de dédit ». Dans sa réponse, Gide annonce son intention d’écrire à Bennett Cerf pour l’« engager à user de patience », mais il prie Pouterman « très particulièrement » de ne pas « réparer [ses] premières lenteurs en cherchant à gagner du temps en ne soumettant point à Madame Bussy les épreuves qu’elle réclame instamment » ; il serait beaucoup « désobligé », si Pouterman « passait outre ».
Fondation Catherine Gide