Gide, André, Lettre, 1933

Gide se dit disposé à lire l’ouvrage de M. Gouiray. Après quoi, il décidera s’il faut le présenter à la NRF ou point. Il remercie l’éditeur de lui avoir envoyé le catalogue des Œuvres représentatives et il se « permet d’apprécier [cet] ensemble si important ». Il en profite pour lui demander ce qu’est devenue son Anthologie pour la jeunesse qui a été publiée, naguère, à cette enseigne. « L’on me dit, écrit Gide, que le livre ne s’est pas vendu, qu’il est introuvable en librairie et [donc] que diable ont pu devenir les exemplaires tirés [?]. [Georges Crès avait la particularité d’éditer mais ne se préoccupait jamais de la diffusion de ses stocks qui restaient, intacts, sur ses étagères...].