Gide, André, Lettre, 1934

Type de document
Lettre
Cote
A-09-a
Description

Lettre d’André Gide à J. Anissimov, du 12 mars [19]34, envoyée de Cuverville-en-Caux, 2 feuillets dactylographiés dont 1 R/V avec signature et annotations autographes.

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Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Gide se dit « heureux d’apprendre » de la plume d’Anissimov, ce qui se fait en matière de « publication de [ses] livres en URSS ». Anissimov est préfacier de pages du Journal. Gide précise qu’elles n’ont paru qu’en revue, car il lui semble « plus persuasif de ne les donner en librairie que dans la publication complète » de l’ouvrage. Or, « après les troubles sanglants de février [1934], le désarroi des esprits, en France, est tel, [qu’il] croit bon de réaffirmer à neuf [ses] sentiments chaleureux pour l’URSS et pour tout ce qu’elle représente,... ». Aussi décide-t-il de donner lesdites pages en volume, « la dernière série de la NRF ». En appendices, il compte introduire « quelques déclarations plus récentes ». Gide ne nie pas être « un écrivain de classe bourgeoise [souligné dans le texte] qui ne connaît que trop les aveuglements, les sophismes et les mensonges de [cette] classe ». Dans un long post-scriptum, Gide informe Anissimov qu’il a « fait adresser à l’URSS, par la Société des auteurs dramatiques, une adaptation scénique de ses Caves du Vatican « dans l’espoir que, peut-être, elle pourrait prêter à une interprétation dramatique ». Aussi s’inquiète-t-il de savoir si elle est arrivée à bon port. Enfin il relate en détail le différend malheureux avec Cholokhov, en raison « d’une déplorable querelle » soulevée par les Éditions Sociales Internationales. À ce sujet, nous renvoyons aux références Cholokhov, Mickaïl, Éditions Sociales Internationales

Crédits

Fondation Catherine Gide