Gide, André, Lettre, 1945

Type de document
Lettre
Cote
II(2)-060/RV
Description

Lettre d’André Gide à Gaston Gallimard, sans date ni lieu d’envoi, [vraisemblablement écrite au cours des années 40, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Gide dit, d’emblée, que, pour conjurer « le moindre doute, la plus légère suspicion », il tient à blanchir Hartmann, Paul Hartmann, le successeur de Vallette au Mercure de France, dans une « affaire » où son « rôle a été nul, inexistant ». Cette « affaire », explique Gide, a trait a une publication d’un de ses textes qu’il a consenti à voir publiée sous les armes du Mercure, en vertu « d’une ancienne promesse, non encore tenue [...] faite à Vallette — [...] rare et dernière occasion de [s’] en acquitter ». Quels que puissent être les bénéfices qui en découleraient, fussent-ils « disproportionnés », il importe à Gide de dire à quelle hauteur il place l’amitié qui le lie à Gaston Gallimard. Gallimard, peut-être inquiet que Gide ne quitte la maison, a suggéré un « boni ». À quoi tient-il, cette lettre, si discrète en la circonstance, ne nous l’apprend pas, mais Gide voudrait que Gallimard, le cas échéant, reconnaisse publiquement que cette proposition lui revient, afin « de mettre à l’abri des racontars injurieux une vieille et fidèle amitié ».

Crédits

Fondation Catherine Gide