Lettre d’André Gide à Félix Bonafé, du 24 février [19]47, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié
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La lettre de « dimanche » avait paru à Gide « désarmante » et fait « fondre » son « "ressentiment" ». Il assure qu’il « garderait, de [leurs] rapports un souvenir presque tendre ». Mais, ajoute-t-il, « mieux vaut en rester là ». Car il ne veut pas s’exposer à « des mésinterprétations aussi grossièrement injustes et injurieuses que celles [qu’il a reçues] ». Gide fait allusion aussi à des pages de journal dont l’auteur est Bonafé et que ce dernier y avait jointes. Cependant, il « accepte d’un cœur ému, [ses] excuses et ne [se] sent pas capable de [lui] en vouloir ». En nota bene Gide dit qu’à « la suite d’une inondation, [sa] bibliothèque se trouve dans un tel désordre [qu’il] n’a guère espoir de retrouver aussitôt un livre [celui prêté par Bonafé] ». Et « soucieux de le restituer, [il] tâche de s’en procurer un autre exemplaire qu’[il] espère pouvoir [lui] faire parvenir bientôt ».
Fondation Catherine Gide