Gide, André, Lettre, 1947

Type de document
Lettre
Cote
G-04-g
Description

Lettre d’André Gide à Jean-Louis Barrault, du 6 août [19]47, envoyée de Paris, « 1bis, rue Vaneau, Paris 7e », 1 feuillet dactylographié sans signature autographe.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Notes

Dans la lettre du 18 juin 1947, il était signalé que Gide se rendant en Allemagne, sa secrétaire prenait le soin de lui communiquer « la lettre d’E. Piscator » afin qu’on lui fît savoir quand « un texte complet du Procès, si possible en double exemplaires » pourrait lui être envoyé. Gide, « serait désolé, pressé par le temps et les demandes, de passer outre [l’envoi du manuscrit revêtu des signatures de Barrault et de Madeleine Renault, chargé [par ailleurs] de toutes les indications de jeux de scène nécessaires] et d’être amené à donner son texte sans les indications scéniques si importantes [que seul Barrault peut et doit y ajouter] ». Le lendemain, 19, Barrault signale qu’il « [enverra] le manuscrit complet du Procès, […] en recommandé le 15 juillet ». Quant au cas Piscator, il se dit « un peu ennuyé, car il est question pour [sa compagnie] d’aller à New York en février prochain et d’emmener dans [leur] répertoire le Procès ». Il ajoute qu’il « serait catastrophique que la chose soit déjà donnée en anglais ». Un mois et demi plus tard, Gide annonce avoir reçu un câble d’Amérique où Erwin Piscator et Saul Colin se disent « d’accord de monter [Le Procès] après 1er mars 1948 ». Gide suggère que Barrault réponde lui-même au metteur en scène et lui explique les conditions de production de l’adaptation sur la scène de leur théâtre après et seulement après que la compagnie Barrault-Renault ait monté son spectacle en français. Par ailleurs, il l’informe des espoirs que « Joxe » [commissaire français en Allemagne [?] place dans la tournée prévue dans ce pays « où [elle aura] la certitude d’un accueil enthousiaste ». Enfin il lui a réservé un petit paquet contenant « le texte [Le Procès] remanié des deux dernières scènes avec toutes les indications très opportunes suggérées [par Barrault] ».

Crédits

Fondation Catherine Gide